Fui, sum, ero
(Je fus, je suis, je serai)
Pièce sans mot et en mouvement
pour une marionnette et son marionnettiste
de Virginie Schell et Gabriel Hermand-Priquet
Durée du spectacle estimée : environ 1h
Tout public à partir de 8 ans
Jauge estimée : environ 200 personnes
Sur scène, un trône.
Sur ce trône, un roi vieillissant, un roi de théâtre, une marionnette. Lear, peut-être, hors champ, sans ses filles, sans sa superbe, sans sa cour.
À ses cotés, son marionnettiste, tantôt valet, tantôt bouffon, tantôt contre-pouvoir ou contre-point.
Les cartes sont distribuées, le château est en place, la pièce pourrait se jouer selon les canevas attendus si ce n’était cette fine coulée de sable qui s’instille par les cintres et s’immisce dans les rouages.
Que se passe-t-il quand l’imprévu s’invite dans cette mécanique si bien huilée ? Lorsque la nature ou le temps qui passe reprennent leurs droits, viennent faire chanceler ce pouvoir ? Viennent en questionner les certitudes et laissent apparaître une fragilité et une vulnérabilité naissantes et inconnues jusque là ?
Désirant pouvoir s’adresser à un public le plus divers possible, le dispositif scénique de Fui, sum, ero tend à une autonomie lui permettant de porter à la fois la scénographie, les lumières et les installations sonores du spectacle. Ce solo avec une marionnette interroge la figure du roi au moment où elle entame la descente de son piédestal et laisse apparaître l'individu derrière la fonction. La matière sable y a une place prépondérante puisqu'elle se fait tour à tour objet de jeu, scénographie et matière venant nourrir la composition musicale.
Mise en scène / dramaturgie : Virginie Schell
Conception / interprétation : Gabriel Hermand-Priquet
Musique / création de l’installation sonore : Vincent Martial
Lumière : Laure Andurand
Costumes : Pauline Kocher
Conception / réalisation des marionnettes : L’Ateuchus
Administration / production / diffusion : Hélène Martel