Buffalo boy grandit. Assis au sommet de son totem musical, il regarde en contrebas des doubles de lui-même portant les masques de ceux qu’il pourrait devenir : un général fou, un vieil indien sage, un chasseur de prime cynique, un jeune indien farouche et un shérif loyal. Dans sa tête comme au pied du totem, ils se croisent, se toisent, s’affrontent, et ce faisant lui montrent la voie. Cette danse des masques apparaît comme l’Ouest sauvage à travers lequel il faut chevaucher pour quitter les terres de l’enfance.

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Avec cette création L’Ateuchus poursuit sa  recherche d’une écriture contemporaine du théâtre de Marionnette. Dans Buffalo boy cette écriture se fait à travers l’enchevêtrement de trois langages : marionnette, musique et mots. Entre civilisé et sauvage, western et mythologie, jeu et rite, L’Ateuchus célèbre ces âges-passages par lesquels se construit l’individu.